L’IA pour simplifier les démarches administratives
Durant cette interview, Emmanuelle Ertel explique comment l’IA permet de simplifier les démarches administratives pour les citoyens, tout en réduisant les délais de traitement des dossiers. Elle mentionne, par exemple, que le recours à l’IA permet de passer d’un traitement de sept à deux ou trois jours seulement pour certaines procédures administratives. De quoi renforcer la satisfaction des citoyens qui souhaitent des services plus rapides et plus efficaces.
Grâce à ses capacités de traitement des données et d’automatisation, l’IA s’avère un vecteur essentiel de simplification. Que ce soit pour vérifier des documents, traiter des demandes ou anticiper les besoins, l’intelligence artificielle est capable d’éliminer des étapes redondantes et d’accélérer l’ensemble des processus. Cette simplification ne bénéficie pas seulement aux citoyens mais aussi aux agents administratifs, qui se voient libérés de certaines tâches chronophages et peuvent ainsi se concentrer sur des activités à plus forte valeur ajoutée.
Lutte contre la fraude : l’IA comme alliée
L’une des applications phares de l’IA mise en avant par Emmanuelle Ertel est la lutte contre la fraude documentaire. Dans le secteur public, cette lutte reste un véritable enjeu, que ce soit dans le cadre de demandes de logements sociaux ou de prestations sociales. Là encore, avec des outils comme Tessi SMARTCONTROL, l’IA permet de vérifier l’authenticité des documents soumis par les citoyens. Elle analyse la cohérence des informations fournies, par exemple en comparant un avis d’imposition à un bulletin de salaire.
La technologie devient ainsi un gendarme invisible mais redoutablement efficace, capable de contrôler des centaines de dossiers en un temps record. Comme l’a souligné Emmanuelle Ertel, la détection des tentatives de fraude est non seulement plus rapide, mais elle permet aussi d’éviter des erreurs humaines qui pourraient se révéler coûteuses ou, à l’inverse, dommageables pour le citoyen. En améliorant la fiabilité des contrôles, l’IA contribue à restaurer la confiance des usagers dans leurs administrations.
Re-humaniser la relation
Un autre point très important souligné lors de l’interview est la volonté des services publics de re-humaniser la relation avec leurs usagers. Contrairement aux idées reçues, l’utilisation de l’IA n’entraîne pas la déshumanisation des services. Bien au contraire, en automatisant les tâches fastidieuses, l’IA permet aux agents de se concentrer sur l’accompagnement des citoyens, notamment ceux qui en ont le plus besoin, comme les personnes âgées ou éloignées des outils numériques. Cette re-humanisation passe également par une meilleure capacité à anticiper les besoins des usagers et à répondre rapidement à leurs questions.
Vers une administration plus agile et durable
Enfin, le dernier enjeu soulevé dans la vidéo est la durabilité des services publics. En rationalisant les opérations et en optimisant les ressources, l’IA permet non seulement de réduire les coûts, mais aussi de rendre l’administration plus agile et plus respectueuse de l’environnement. La digitalisation évitant le recours au papier et les démarches redondantes, l’impact écologique est également réduit.
Sqalia BPA : une réponse aux grands enjeux des services publics
Evoquée dans cette interview, la solution Sqalia BPA (Business Process Automation) entend répondre aux grands enjeux du secteur public, qui cherche aujourd’hui à se moderniser tout en réduisant ses coûts. Avec Sqalia BPA, il est ainsi possible d’automatiser les tâches répétitives, d’optimiser la gestion des dossiers et de simplifier la collecte de données, le tout en maintenant un haut niveau de contrôle sur l’authenticité des informations. Pour les services publics, cette automatisation doit se traduire par une augmentation sensible de la productivité et une meilleure utilisation des ressources humaines et techniques.